Nos hydromel artisanaux

 

Ce mot vient du latin hydromeli, lui-même issu du grec ancien ὑδρόμελι/hudrómeli dérivé de ὕδωρ/húdôr (« eau »), et μέλι/méli (« miel »). Cette boisson est l'une des premières boissons alcoolisées que l'homme ait bues1. Les premières traces de production d'hydromel remontent au Ve millénaire av. J.-C. en Espagne2 et même à 7000 av. J.-C., en Chine. Une des premières recettes écrites nous vient d'Aristote en 350 av. J.-C.3.

Connu et apprécié des Grecs et des Romains pour se répandre plus tard chez les Gaulois, l’hydromel, boisson des dieux issue de la fermentation d’eau et de miel dans des proportions variant suivant les peuples, est plébiscité tant par les familles que par les religieux du Moyen Âge, avant d’être supplanté vers le xiiie siècle par l’hypocras, breuvage consistant en un vin miellé auquel on ajoute bientôt force épices et herbes aromatiques, et dont les propriétés les font interdire dans les monastères.

Dans la mythologie nordique, les Valkyries remplissent les cornes d'hydromel, durant le festin des dieux.

 

Le miel donne sa couleur et sa saveur à l'hydromel. On peut utiliser tout type de miel, mais pas de miel fermenté ou d'eau de lavage d'opercule. Un miel de châtaignier par exemple, sombre, fort et légèrement amer donne un hydromel similaire. Les miels les plus utilisés sont des miels clairs (qui donnent un hydromel clair) aux goûts discrets : l'acacia, le colza ou le tournesol.

La quantité de miel à utiliser dépend de la quantité de moût (mélange avant fermentation), du taux d'alcool ainsi que du type d'hydromel désiré (sec, moelleux…). On a besoin de 17g/l4 de sucre pour produire 1° d'alcool et sachant que 70 % environ du miel sont fermentescibles, on a besoin de 24,5g/l5 de miel pour obtenir 1° d'alcool.

La différenciation entre les types d'hydromel se fait en fonction du sucre résiduel (sucres non fermentés) dans le produit fini.

 

Le miel étant un produit naturel, on peut avoir des variations, en particulier du niveau d'humidité de celui-ci. La mesure de la densité est donc un excellent moyen d'affiner son estimation. (Attention à prendre en compte le sucre résiduel dans le calcul de la densité souhaitée. À l'aide d'un densimètre vinicole, d'un mustimètre, d'un melimustimètre, ou d'un réfractomètre, on peut mesurer la densité du liquide à température donnée (généralement 20 °C). Une table de valeur est fournie avec l'appareil et permet de comparer la densité (masse d'un litre de moût) à la quantité de sucre contenue dans celui-ci, et par déduction, le taux d'alcool potentiel. Par exemple pour obtenir 12°, il faut environ 200 g/l de sucre. En ajoutant les 20 g de sucre résiduel souhaités dans l'exemple précédent, il nous faut obtenir une densité de 1082. On corrige donc l'écart potentiel en rajoutant miel ou eau. Ces explications peuvent sembler compliquées mais l'utilisation d'un densimètre est très simple.

Il n'est cependant pas nécessaire d'être aussi rigoureux quant à la quantité de miel. Une approximation est suffisante, mais la précision permettra de reproduire ou non un hydromel similaire au précédent.

 

 

Baptisé "boisson des Dieux" par les Grecs et les Gaulois, l'hydromel résulte de la fermentation du miel avec de l'eau, du pollen, du jus de citron, et différentes plantes naturelles, cueillies en forêt. Une fois mis en bouteille, ce breuvage titre à 12 ou 13 degrés d'alcool. Il peut être sec ou moelleux.


Plusieurs stages auprès de druides Celtes en Irlande nous ont permis d'affiner notre savoir faire et nos tours de main, pour la plus grande satisfaction de nos clients, souvent connaisseurs de cette boisson hors du temps.


Le goûter, c'est l'adopter.

 

La bouteille de 50 cl est vendue 14 euros TTC.

 

 

 

 


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